XV. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas (26 août 2025 – 18:30)
Cette fois, ce n’est pas à cause de la chaleur : on a perdu presque 15 degrés au lever du soleil… Tu me vois venir ? Et oui… Le plateau n’est toujours pas posé. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir failli le mettre en place aujourd’hui même 🙂
Parfois, les choses qu’on imagine — que j’imagine — deviennent irréalisables en pratique. Pas irréalisables dans le sens « impossible à fabriquer », mais plutôt dans le sens « pas fiable du tout » 😀 Ok, j’te sens déjà largué 😀
J’ai imaginé un plateau à deux niveaux, mais ça, tu le sais déjà. Il est censé trôner dans mon salon (avec l’accord de madame, s’il vous plaît !). Pour le transporter ou le démonter au besoin, je l’avais pensé pliable. Sauf que… il plie un peu trop 😀 Les charnières reliant le plateau aux tréteaux (sur lesquels j’avais fixé des roulettes) rendaient le tout trop flexible et instable. Résultat : démontage des charnières, des roulettes, et ajout de quatre tiges métalliques pour renforcer les tréteaux. Tout ça parce que j’avais coupé 8 cm de pieds pour installer ces fameuses roulettes… que je viens donc de retirer. Oui, oui, oui… Je crois que c’est aussi ça le modélisme : faire, défaire, puis refaire.
Bref. Tu as vu la date : ça faisait un moment que je n’avais pas écrit. Et voilà qu’aujourd’hui, je décide de monter mon plateau… que je ne peux finalement pas monter.
Mais pourquoi tout ce temps ? Tout simplement parce que j’ai bossé sur GRFMA.
D’abord, j’ai programmé mon module de gestion des cantons : ajout, modification, suppression dans la base de données. Rien de bien compliqué.
Ensuite, il a fallu intégrer la fonction que j’avais codée pour afficher les cantons occupés et ceux qui sont libres. Ça m’a pris un peu de temps, mais rien d’insurmontable. En revanche, j’ai bien transpiré sur un mode de récupération des informations de canton.
Pour faire court, il y a deux méthodes :
• Le R-Bus, qui est un bus de rétrosignalisation utilisé par Roco et compatible avec la centrale Z21 (et ses dérivés). Il ne fait que remonter l’état d’occupation des cantons (les sections de voie) vers la centrale. Ça fonctionne parfaitement… à condition de bien câbler 🙂
• Le CAN-Bus (Controller Area Network), qui est un bus de communication moderne et bien plus complet. Comme le R-Bus, il détecte l’occupation d’un canton, mais il va plus loin : il peut aussi récupérer des infos RailCom (un autre protocole) comme l’adresse DCC de la locomotive présente dans le canton occupé. Et ça, forcément, ça m’a fait rêver !!!
Malheureusement, je n’ai pas encore réussi à en tirer quelque chose d’exploitable. Je m’y suis acharné pendant une semaine… mais rien à faire. Quand ça veut pas, ça veut pas.
Pour ma défense, il y a plusieurs freins :
• L’appli Z21 Maintenance est quasi inutilisable avec mes outils d’accessibilité, donc pas simple de configurer ou de tester.
• Peut-être que ma locomotive de test n’est pas compatible RailCom…
• Et surtout, j’ai découvert qu’il existait deux versions du Roco 10808, le module de rétrosignalisation : l’un compatible uniquement R-Bus, et l’autre compatible R-Bus + CAN-Bus/RailCom.
Du coup, j’ai commandé la bonne version, compatible CAN-Bus/RailCom. Elle devrait arriver après-demain… Je reprendrai mes tests à ce moment-là.
J’espère réussir à faire remonter l’identification des locos. Sinon, je me contenterai déjà de ce que j’ai : afficher les cantons occupés et libres.
Ah, et j’ai aussi un peu arrangé l’interface utilisateur. Le rafraîchissement en temps réel rend l’appli moins accessible pour nous, déficients visuels. Du coup, j’ai ajouté des options pour masquer ou afficher certaines parties selon la convenance de l’utilisateur et au moment choisi.
GRFMA : le « A » veut dire « accessible »… mais accessible à tous, même à ceux qui voient 😀